L'audit analytics et growth pour créer une stratégie Growth gagnante en 2023.
Félicitations, votre startup a levé sa série A ! 🎉🎊🍾
Après des mois de travail, il est temps de souffler.
Erreur.
Les investisseurs veulent savoir comment vous allez atteindre les objectifs inscrits sur le business plan précisément.
Vous avez grossi avec des tactiques marketing et un travail incroyable de vos commerciaux.
Maintenant, vous avez besoin d’un plan solide pour multiplier par 2 ou 3 votre croissance l’année prochaine.
Pas juste des idées de tactiques court-termistes.
Deux choix s’offrent à vous : le faire vous-même ou embaucher un growth manager.
Dans le cas où vous voulez essayer vous-même, cet article explique concrètement comment mettre en place une stratégie de croissance générant du résultat en 3 mois.
Pour fluidifier la lecture, j’ai décomposé l’article en 2 partie :
Les ressources bonus :
Disclaimer : Ces best practices growth sont tirées des mes expériences et évoluent encore aujourd’hui.
La plus grande qualité d’un vendeur est l’empathie.
La meilleure qualité d’un UX Designer est l’empathie.
La meilleure qualité d’un support client est l’empathie.
Alors pourquoi la meilleure qualité d’un growth manager ne serait pas l’empathie ?
La seule façon d’être empathique est d’écouter les autres.
Ecouter pour analyser le business sous tous ses angles. Pour comprendre le contexte.
Il est nécessaire de prendre du recul si vous travaillez dans la startup depuis sa création, car vous pourriez partir sur des a priori faussés.
Un gros carnet fera l’affaire pour noter les observations : idées de canaux d’acquisition, outils mal implémentés, script de vente sous-optimal, tensions entre des membres d’équipes, process informels, etc…
La communication avec les autres parties prenantes a pour but d’éclaircir les objectifs, missions, entourant votre rôle et celui de votre équipe.
La communication dès le jour 1 permet d’éviter les batailles d’égos et la peur des autres départements, en posant des fondations saines dans les relations inter-départements.
En ce qui nous concerne, je dirais plutôt “get out of your chair”.
Uniformiser le savoir de l’entreprise sur les clients est un des points clés de cet audit. Il servira à l’équipe marketing, à l’équipe produit et à vos commerciaux.
Dans le cas d’un SaaS B2B, passez un maximum de temps avec les commerciaux et le support client. Il est très important d’écrire ce que vous savez déjà sur vos clients et leads.
Après avoir recueilli de la donnée qualitative en interne, il est temps d’aller la chercher en externe.
Il suffit pour cela d’interviewer vos clients, afin de comprendre leur motivations et frictions. Et créer leur Jobs To Do.
Pour quel “job” un client “hire” votre produit ? Une fois compris, vos campagnes marketing gagneront énormément en impact.
On retrouve l’origine du mot audit au temps de la Rome Antique.
Audit vient du latin audire, qui signifie “écouter”.
Les Romains employaient ce terme pour désigner un contrôle au nom de l’empereur de la gestion des provinces.
Ce contrôleur venait vérifier les comptes de chaque administré d’une province.
Son rôle, était “d’écouter” ce que les chiffres avaient à lui dire. Il pouvait y passer des semaines avant de trouver quelque chose. Et il trouvait toujours quelque chose.
Tel un contrôleur romain, il faut comprendre les chiffres afin d’avoir une bonne représentation du business, du contexte dans lequel il évolue, et des canaux de ventes les plus performants.
Mes audits analytics et growth sont composés de 8 parties :
Votre startup est lancée depuis quelques années.
Le but est de faire un “checkup” de la “santé” actuelle. Par santé, j’entends comprendre comment évolue le chiffre d’affaire (MRR, ARR), et les profits (taux de marge, LTV).
Questions à se poser :
C’est pourquoi j’ai décomposé ma façon d’utiliser le framework de Dave McClure en 2 phases :
1. Pour chaque partie du AARRR
2. Analyser le taux de conversion globale
Cette partie est souvent passée à la trappe car fastidieuse et longue.
On a l’impression de perdre notre temps.
Erreur. C’est grâce aux clients et aux commerciaux que l’on trouve les plus belles idées de croissance.
En interviewant le top 20% des clients d’une startup, je me suis rendu compte qu’ils arrivaient tous du même canal d’acquisition : une marketplace de plugins prestashop.
Vos clients renferment une mine d’or d’idées.
Sachant que le nécessaire a déjà été fait lors des Rencontres et Réunions, il suffira d’ajouter les trouvailles dans le document.
La capacité à mesurer les expériences growth est l’unique moyen de comprendre leur impact sur le revenu généré.
Si on ne peut pas mesurer les résultats, alors on lance des tests dans le vent. On ne fait tout simplement pas de la growth.
Car sans résultats, pas d’apprentissage.
Et la growth, c’est comprendre rapidement ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, pour doubler la mise sur le levier successful.
Questions à se poser :
Ayant déjà mis en place quelques tactiques marketing, vous avez déjà des outils implémentés.
Le but est de comprendre ce qui est implémenté, de quel façon et dans quel but.
Questions à se poser :
En plus des données de votre business plan, un exercice intéressant est de créer un système des acteurs du marché.
Une deuxième façon de faire est de créer la customer/user journey.
Une « Customer Journey » représente le parcours de vos utilisateurs et l’ensemble des interactions avec vos différents « touch points », avant et après avoir utilisé votre service.
Le but est de comprendre quels autres produits votre client utilise dans sa “journey” pour accomplir sa tâche. Ça vous permettra de développer un spectre approfondi des possibilités de partenariats.
Pour accomplir son “Job” (manger), un client passe par une vingtaines d’étapes. Dans ce cas, nous aurions un intérêt à aller contacter des startups solutionnant certaines étapes, afin de créer des synergies entre nos services.
Pour en savoir plus sur cet exercice, je recommande de lire l’ebook gratuit d’intercom sur les jobs-to-do.
Questions à se poser :
Retour à l’école.
Et oui, c’est exactement ce qu’on nous demandait lors de projet de groupe.
Sauf que là vous êtes seul. Et vous allez aller beaucoup plus loin.
Nous allons plonger dans la partie marketing, design, et branding.
Pour la partie marketing, j’utilise SimilarWeb pour analyser les données de trafic des concurrents. Ensuite j’utilise Spyfoo, Ahrefs et SEM Rush afin de comprendre leurs sources principales de trafic.
Ci-dessous (tableau 1) les concurrents ont des stratégies axés SEO, pourquoi ? (Organic VS Paid Acquisition des concurrents)
Tableau 2 : on se rend compte que nos deux plus gros concurrents ont investi dans Facebook et Youtube. Que font-ils sur ces réseaux sociaux ? Pourquoi ?
Pour la partie branding et UX, je navigue sur les sites web, note les différentes propositions de valeurs et positionnement. En plus de ça, je fais un maximum de screenshots des pages à forte valeur ajoutée.
Questions à se poser :
Dans chaque entreprise, il y a des process existants et des goulots d’étranglements. Plus vite on les comprend, mieux nous pouvons prioriser nos idées d’expérience growth (plus là-dessus dans la partie 2 de l’article).
On s’attachera aussi à comprendre la culture, afin d’adapter sa stratégie.
Je m’explique : si vous avez une culture aggressive à la Booking.com, vous n’aurez pas les mêmes process que Buffer, une entreprise qui a une culture centré sur la satisfaction client.
Booking va chercher à maximiser son taux de conversion par tous les moyens, pendant que Buffer va chercher à minimiser leur taux de churn.
Elles ne font pas du business de la même manière, leurs idées de tactiques seront donc forcément différentes.
Questions à se poser :
Pour tirer un maximum de valeur de cet article, partage-le avec tes collègues et planifiez 2h pour faire votre audit analytics et growth !