Devenir une licorne et rejoindre le top des entreprises françaises. Le récit de l’investisseur derrière Jellysmack et Sorare : Boris Golden.
Cette semaine dans Maker, je reçois l’investisseur derrière Jellysmack et Sorare : Boris Golden.
Boris, c’est une personne qui va dans tous les sens et à 3000 à l’heure (vous le verrez dans la vidéo).
De Polytechnique à VC chez Partech, il raconte tout son parcours et revient sur 2 des plus belles startups françaises qu’il a aidé à se lancer.
L’article de Boris sur Jellysmack : https://www.linkedin.com/pulse/how-jellysmack-has-discreetly-become-global-leader-creator-golden/
03:12 : Ça consiste en quoi être financier / investisseur ?
11:15 : Passer du monde de la recherche au monde de la finance
17:26 : Les erreurs à ne pas faire quand on crée son entreprise
22:55 : Comment Boris devient VC chez Partech
31:17 : Les débuts de Jellysmack
46:43 : LE plus gros risque quand on entreprend
50:00 : Les débuts de la creator economy avec Jellysmack
57:56 : L’explosion de Sorare
01:16:40 : Ce que lui ont appris Sorare et Jellysmack en tant que VC
01:18:01 : Les nouvelles tendances dans lesquelles investir
01:20:44 : Rapid fire questions
Comment tu progresses tous les jours
“Je lis beaucoup d’articles, des formats assez courts qui se lisent entre 5 et 15 min. Beaucoup sur Twitter, je suis une cinquantaine-centaine de personnes qui font de la curation de contenus. Et la valeur que je tire de ça elle est phénoménale”.
C’est quoi ta pire nuit blanche ?
“Ma pire nuit blanche de VC : c’est quand j’apprends que sur une des très belles boites que j’accompagne, il y a un des investisseurs qui dit qu’il ne va pas signer le nouveau tour de financement parce que la personne décrète qu’elle veut rester au board. Très compliqué à gérer comme situation et donc t’es entre cette personne et les fondateurs. Beaucoup plus désagréable pour les fondateurs que pour moi, mais j’absorbe beaucoup tout ce qui se passe dans mes boites.”
Tu te vois où dans 10 ans ?
“Au même endroit. Dans 10 ans je me vois déjà avec ma petite famille : ma femme, mes (bientôt) 2 enfants, à passer du temps avec eux. Je travaille beaucoup mais je fais très attention à ne pas me laisser manger par mon travail parce que je suis quelqu’un de passionné et je peux très facilement me faire manger, j’essaie de mettre des limites. Chaque instant est précieux, et quand t’as des enfants, ton enfant ne grandit qu’une fois. Et je me vois au même endroit, en train de faire le même métier, dans la même maison, j’espère avec beaucoup plus de belles histoires. J’avoue que j’ai une chance inouïe, je fais ce que j’aime. Je me vois juste plus sage, moins bête, avec plus d’expérience, m’étant adapté au temps qui change, mais au même endroit”
Une bouteille à la mer, un conseil immuable à transmettre à la prochaine génération d’entrepreneurs ?
“Être entouré. Jusqu’à ce que je rencontre ma femme, j’ai jamais eu une personne qui me comprenne et qui m’aide à devenir la meilleure version de moi-même et à me réaliser. Ma femme, depuis 9 ans, m’aide à être la personne que je suis aujourd’hui et je lui dois énormément. Et en fait, je me suis rendu compte que la raison d’être de mon métier, et la raison pour laquelle je le fais aujourd’hui, c’est parce que je veux aider les gens à être bien entouré. Mon ambition d’être entrepreneur c’est d’être une personne sur laquelle on dit qu’on peut compter sur moi. Je trouve qu’être bien entouré c’est quelque chose d’essentiel : on ne se construit pas tout seul.
Le meilleur conseil que je pourrais donner c’est : soyez attentif à qui vous entoure, soyez proactif, allez chercher des gens qui puissent vous accompagner et vous inspirer. Et être bien entouré, ça peut aussi être le contenu qu’on consomme : si on écoute tes podcasts c’est une manière d’être entouré aussi.
Je vais le dire autrement : nourrissez vous de gens, de personnalités, de relations qui vous aident à être la meilleure version de vous-même - et ce n'est pas que la réussite professionnelle, c’est aussi soi-même, personnellement se développer, être bien, être heureux, etc.”