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Dénicher les pépites pour en faire des licornes : le VC derrière Sorare et Jellysmack

Devenir une licorne et rejoindre le top des entreprises françaises. Le récit de l’investisseur derrière Jellysmack et Sorare : Boris Golden.

Dénicher les pépites pour en faire des licornes : le VC derrière Sorare et Jellysmack

Apprentissages

  • Comment Sorare est passé de “c’est compliqué de trouver des investisseurs” à “licorne à +4 milliards $ de valorisation “ en 2 ans
  • L’incroyable histoire de la licorne Jellysmack, l’accélérateur des plus gros créateurs mondiaux (Mr Beast, Fabien Olicard, Bailey Sarian, … ) 
  • Comment être en avance de phase avec son projet (Jellysmack > creator economy et vidéo ; Sorare > blockchain et gaming)
  • Les 3 étapes pour conceptualiser son idée, et convaincre les plus grands investisseurs de rejoindre son projet 
  • Les questions que Boris pose à chaque entrepreneur, et comment il choisit les pépites en devenir 
  • Dans quel domaine se lancer dans les prochaines années d’après Boris (spoiler: pas forcément le Web 3)

Description

Cette semaine dans Maker, je reçois l’investisseur derrière Jellysmack et Sorare : Boris Golden.

Boris, c’est une personne qui va dans tous les sens et à 3000 à l’heure (vous le verrez dans la vidéo).

De Polytechnique à VC chez Partech, il raconte tout son parcours et revient sur 2 des plus belles startups françaises qu’il a aidé à se lancer.

Ressources citées dans l’épisode : 

L’article de Boris sur Jellysmack : https://www.linkedin.com/pulse/how-jellysmack-has-discreetly-become-global-leader-creator-golden/

Se retrouver dans l’épisode :

03:12 : Ça consiste en quoi être financier / investisseur ?

11:15 : Passer du monde de la recherche au monde de la finance

17:26 : Les erreurs à ne pas faire quand on crée son entreprise

22:55 : Comment Boris devient VC chez Partech

31:17 : Les débuts de Jellysmack 

46:43 : LE plus gros risque quand on entreprend

50:00 : Les débuts de la creator economy avec Jellysmack

57:56 : L’explosion de Sorare

01:16:40 : Ce que lui ont appris Sorare et Jellysmack en tant que VC

01:18:01 : Les nouvelles tendances dans lesquelles investir

01:20:44 : Rapid fire questions

Rapid Fire Questions 

Comment tu progresses tous les jours

“Je lis beaucoup d’articles, des formats assez courts qui se lisent entre 5 et 15 min. Beaucoup sur Twitter, je suis une cinquantaine-centaine de personnes qui font de la curation de contenus. Et la valeur que je tire de ça elle est phénoménale”.

C’est quoi ta pire nuit blanche ?

“Ma pire nuit blanche de VC : c’est quand j’apprends que sur une des très belles boites que j’accompagne, il y a un des investisseurs qui dit qu’il ne va pas signer le nouveau tour de financement parce que la personne décrète qu’elle veut rester au board. Très compliqué à gérer comme situation et donc t’es entre cette personne et les fondateurs. Beaucoup plus désagréable pour les fondateurs que pour moi, mais j’absorbe beaucoup tout ce qui se passe dans mes boites.”

Tu te vois où dans 10 ans ?

“Au même endroit. Dans 10 ans je me vois déjà avec ma petite famille : ma femme, mes (bientôt) 2 enfants, à passer du temps avec eux. Je travaille beaucoup mais je fais très attention à ne pas me laisser manger par mon travail parce que je suis quelqu’un de passionné et je peux très facilement me faire manger, j’essaie de mettre des limites. Chaque instant est précieux, et quand t’as des enfants, ton enfant ne grandit qu’une fois. Et je me vois au même endroit, en train de faire le même métier, dans la même maison, j’espère avec beaucoup plus de belles histoires. J’avoue que j’ai une chance inouïe, je fais ce que j’aime. Je me vois juste plus sage, moins bête, avec plus d’expérience, m’étant adapté au temps qui change, mais au même endroit”

Une bouteille à la mer, un conseil immuable à transmettre à la prochaine génération d’entrepreneurs ?

“Être entouré. Jusqu’à ce que je rencontre ma femme, j’ai jamais eu une personne qui me comprenne et qui m’aide à devenir la meilleure version de moi-même et à me réaliser. Ma femme, depuis 9 ans, m’aide à être la personne que je suis aujourd’hui et je lui dois énormément. Et en fait, je me suis rendu compte que la raison d’être de mon métier, et la raison pour laquelle je le fais aujourd’hui, c’est parce que je veux aider les gens à être bien entouré. Mon ambition d’être entrepreneur c’est d’être une personne sur laquelle on dit qu’on peut compter sur moi. Je trouve qu’être bien entouré c’est quelque chose d’essentiel : on ne se construit pas tout seul.

Le meilleur conseil que je pourrais donner c’est : soyez attentif à qui vous entoure, soyez proactif, allez chercher des gens qui puissent vous accompagner et vous inspirer. Et être bien entouré, ça peut aussi être le contenu qu’on consomme : si on écoute tes podcasts c’est une manière d’être entouré aussi.

Je vais le dire autrement : nourrissez vous de gens, de personnalités, de relations qui vous aident à être la meilleure version de vous-même - et ce n'est pas que la réussite professionnelle, c’est aussi soi-même, personnellement se développer, être bien, être heureux, etc.” 

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